Image fictive

Une fiction est une histoire fondée le plus souvent sur des faits imaginaires plutôt que sur des faits réels. Il en va de même pour les images qui, par exemple, par le biais du collage ou d’autres choix de techniques, s’inscrivent dans le domaine de l’imaginaire. Elles creusent alors l’écart avec l’espace de la réalité.

Sébastien CAMBOULIVE (1972-) est un artiste photographe qui joue des ambiguïtés liées à son travail photographique. Il retouche ses images en superposant, juxtaposant des images et contraint alors le spectateur à s’interroger sur sa propre relation au réel.

Le travail artistique de Grégory CHATONSKY (1971-) s’articule autour des deux notions : réalité et fiction. En 2023, dans le cadre de son projet la ville qui n’existait pas, il crée 25 images géantes sur des murs d’immeubles de la ville du Havre et 25 000 cartes postales générées par une intelligence artificielle.

Ces images sont reconnaissables par la présence du violet qui imprègne des éléments du paysages ou qui se manifeste par des formes abstraites dans la ville. Leur création est le résultat d’une collaboration entre l’artiste et l’intelligence artificielle.

Max ernst, oedipe, 1933/34
Dora MAAR (1907-1997), sans-titre (main-coquillage), 1934, photomontage, 40,1 cm x 28,9 cm, centre Pompidou, Paris
Gérard FROMAGER, bd des italiens, le cercle rouge, 1971, peinture à l’huile sur toile, 130 x 97 cm, Musée des Beaux(arts de Dole
Luis HERNAN utilise le procédé de la photographie kirlian pour révéler des ondes électromagnétiques contenues dans notre environnement immédiat (exemple: les ondes wifi) Les images obtenues font penser à des fantômes tournoyant autour des personnes.
Luis HERNAN
Sébastien Camboulive (1972-), Ceux du plateaux, 2010, superposition de142 portraits photographiques, 19 x 12,5 cm
Sébastien CAMBOULIVE (1972-), La limite pluie-neige, 2008 (extraits), 75 x 95 cm
Sébastien Camboulive (1972-) kosice dargov #2, 2008, 75 x 95 cm