Numérique

Les nouvelles technologies permettent l’avènement d’un nouveau type d’oeuvre. Ces créations développent souvent une dimension interactive avec le public. Nous avons vu que de nombreuses oeuvres questionnent la relation au public: ICI . Les oeuvres intégrant des nouvelles technologies impliquent-elles une nouvelle présentation et donc un rapport réfléchi au spectateur?

On constate qu’elles permettent au public un dialogue, un jeu, une relation singulière.

  • Edmond COUCHOT et Michel BRET dans une installation intitulée je sème le vent 1990, proposent au public un rôle actif: souffler sur un capteur puis activer l’oeuvre: vidéo ici
  • Jeffrey SHAW dans the legible city, 1990 demande une contribution au public afin de s’immerger dans l’image numérique: vidéo ici
  • Laurent MIGNONNEAU et Christa SOMMERER, phototropy, 1994 proposent au public de se saisir d’un capteur afin de manipuler, explorer, révéler, faire naître l’image numérique. ICI
  • Thierry KUNTZEL, la mer, 2003. L’artiste invite le spectateur à régler ou dérégler la vitesse de l’image en se positionnant dans l’espace: vidéo ICI
  • Tom VERBRUGGEN, crackle canvas, 2012. L’artiste expose des tableaux « multimedia » à la façon d’une classique série de toiles. Le public intervient et branche les tableaux et devient le créateur d’un concert de sons: ICI
  • Hicham BERRADA (1986-) propose des installations avec, au cœur du dispositif artistique, la présence incontournable de la technologie numérique. ICI